jeudi 19 septembre 2013

Un soir d’hiver… ou comment j’ai voulu devenir cavalière


J’ai commencé l’équitation il y a neuf mois de cela. Nous étions en janvier 2013, il faisait un froid glacial, les fêtes venaient de se terminer, avec leur cortège de chocolat et de bonnes résolutions. 

J’avais toujours rêvé de faire de l’équitation, depuis toute petite, je rêvais de galop à bride abattue, cheveux au vent, comme le symbole d’une liberté inexistante dans la vie réelle. J’avais l’impression qu’il s’agissait d’un monde merveilleux, magique, quasiment un monde de conte de fée. Et de ce fait, impossible d’en faire partie. Je me contentais de me régaler du moindre détail concernant les chevaux dans les livres que je lisais, sans penser un instant qu’un jour, je pourrais en faire moi aussi.

J’ai fait de longues études, fructueuses mais prenantes, qui me laissèrent peu de possibilités de penser à autre chose qu’à étudier et à gagner ma vie, et je suis rentrée dans le monde du travail à cœur perdu, sans penser à autre chose pendant plus de trois ans.

Tout début janvier, je réfléchissais donc à la seule résolution que j’avais décidé de prendre : profite de la vie, fais enfin les choses dont tu rêves. Et ce vieux rêve de faire du cheval s’est imposé, j’avais les moyens, le temps, l’envie, la santé physique, que demander de plus ?

J’ai passé quatre mois dans un club, enfin, plutôt une usine… Les débuts avaient été prometteurs, quatre séances d’essai en cours particuliers, pour découvrir le cheval, les rudiments du pansage, les bases du pas et du trot enlevé, le galop. La monitrice était très sympathique et pédagogue, je ne pensais qu’à ces cours particuliers pendant un mois, bref, je n’ai pas réfléchi et j’ai signé pour un an sans prendre le temps de réfléchir et de tester d’autres clubs.

Et j’ai été de désillusions en désillusions, entre les chevaux trop nerveux pour des débutants, les cours donnés par la stagiaire sans aucune supervisation, la monitrice finalement pas si sympathique ou pédagogue, et quelques mauvaises chutes qui auraient pu finir mal, j’ai pris le temps de me remettre physiquement et moralement après un accident, pris le temps de reprendre confiance en moi, de comprendre que j’avais vraiment envie de faire de l’équitation, d’apprendre à connaître cet animal merveilleux qu’est le cheval.

J’avais le feu sacré et plus rien ne pourra l’éteindre.

J’ai trouvé un nouveau club, je l’ai testé, j’ai pris du recul, bien analysé, et je me suis rendue compte que ce petit club, géré par des femmes d’une façon familiale, je m’y sentais vraiment bien, j’aimais les cours, la pédagogie des monitrices, la cavalerie et la manière dont elle était traitée, alors j’y suis restée, j’y ai passé mes galops 1 et 2 en juillet et je viens d’y faire ma première demi-pension, sur une tête de mule du nom d’Eden, mais avec lequel j’ai passé une merveilleuse semaine en août.

Aujourd’hui, nous sommes en septembre, pour beaucoup de cavaliers/cavalières, c’est la rentrée au club, souvent dans une nouvelle reprise. C’est le cas pour moi, je suis dans une reprise pour galop 1 et 2, ça me va parfaitement car cela me permettra de consolider mes acquis et mon expérience et de me préparer doucement au galop 3.

Je n’ai pas d’objectif à court terme, je veux apprendre le plus de choses possibles tout en me faisant plaisir.

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec d’autres cette nouvelle année en tant qu’adulte débutante, afin de faire découvrir cette fabuleuse discipline qu’est l’équitation, et la vision que l’on peut en avoir en tant qu’adulte qui commence.
Et qui sait, peut-être que certains, qui se posaient la question de se lancer ou non, oseront eux aussi franchir le pas.

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